Animagine : un premier atelier pour parler approvisionnement en volailles locales et durables dans la restauration collective

Publié par LIT OUESTEREL, le 22 juillet 2021   970

Le 14 juin s’est tenu l’atelier de l’opération de co-construction portant sur l’approvisionnement en volailles locales et durables dans la restauration collective de la CompA (Pays de la Loire). Réunis dans une salle de la mairie d’Ancenis, les 20 participants y ont pris part. Parmi eux, des éleveurs volailles, des opérateurs de la production, des gestionnaires de restauration scolaire et de la commande publique, des parents d’élève et des élus locaux. L’objectif de ce premier atelier d’une série de quatre ? Définir une problématique commune à résoudre à travers cette opération.

Après avoir fait connaissance, les participants rassemblés en groupes ont choisi dans un mur d’images celles qui représentaient le mieux l’état d’esprit de leur sous-groupe. Sont ressorties les images représentant le lien entre l’éleveur et ses volailles et des plats représentant une certaine qualité et qui pourraient être servis dans les restaurants scolaires. Une présentation rapide du territoire – volumes de production, répartition géographique des éleveurs, approvisionnement des cantines, nombres de repas par jour et prix moyen etc. - a ouvert une discussion collective, où ont régné écoute bienveillante et enrichissement des données par les expériences de chacun. Enrichis de ces regards croisés, les participants ont défini collectivement les notions « production durable » et « production locale », et ont élaboré ensemble la “recette” d’une production durable et locale à destination de la restauration collective. Leurs ingrédients ? Volonté politique, traçabilité, communication entre les acteurs, transparence, production équitable et accessible à tous.

Enfin, pour pouvoir imaginer la mise en place de ces différents ingrédients et leurs conséquences, les participants ont imaginé à ce que serait la restauration collective dans le Pays d’Ancenis s’ils revenaient dans 10 ans et que le territoire était devenu exemplaire en termes de production-restauration durable et locale, puis, afin d’anticiper et d’identifier les risques et les freins à la mise en place de ce scénario idéal, ils ont imaginé le scénario catastrophe, qui, on le souhaite, ne verra jamais le jour.

Prochaines étapes ? Prendre acte du besoin de connaissance mutuelle et du lien à créer, en proposant d’ouvrir les portes d’élevages et de cantines. Les éleveurs présents ont déjà lancé les invitations ! Merci à toutes et tous pour votre participation, qui a fait de ce premier atelier un moment convivial, enrichissant et qui appelle à continuer ce travail collectif !