Un nouveau Muséum pour un futur désirable : habiter la Terre demain
Publié par Muséum d'histoire naturelle Nantes Métropole, le 10 juillet 2024 290
Présentation du projet architectural et muséal du nouveau Muséum de Nantes
Le Muséum d’histoire naturelle de la métropole est un lieu emblématique depuis le début du 19e siècle. Grâce à la qualité de ses collections, qui le place dans les tout premiers muséums de France, de ses expositions et de son programme de médiation, l’établissement attire un public de plus en plus nombreux. En 2022, près de 160 000 visiteurs ont été accueillis dont 55 % sont issus de la métropole. En 10 ans, le Muséum a vu sa fréquentation doubler et 190 500 visiteurs ont été accueillis en 2023 .
C’est dans ce cadre que les élus du Conseil métropolitain du 23 juin 2023 ont voté un projet de rénovation de l’institution dont les espaces sont devenus trop petits pour accueillir le public. Ces travaux qui débuteront en 2025, vont avant tout permettre de repenser le positionnement et l’identité du Muséum comme acteur majeur d’une société prête à relever les défis liés au climat, à la biodiversité et à la transition écologique pour « habiter la Terre demain ». Ils seront aussi l’occasion de rénover énergétiquement le bâtiment, de le rendre entièrement accessible et de laisser plus de place à l’exposition des collections conservées depuis la fin du 18e siècle.
L’ambition du projet est multiple :
• développer significativement les espaces ouverts au public et notamment au public scolaire pour répondre à une fréquentation de plus en plus importante ;
• rénover un bâtiment qualifié de vétuste qui ne permet pas d’accueillir les publics dans les meilleures conditions ;
• adopter un positionnement engagé et engageant sur les enjeux écologiques et sociétaux avec la rigueur scientifique qui définit le Muséum d’histoire naturelle ;
• développer un pôle muséal avec le musée Dobrée dans un projet urbain de requalification et participer au projet de Centre International de la Biodiversité Urbaine au parc du Grand Blottereau ;
• répondre aux besoins de culture scientifique, technique et industrielle d’une métropole en développement avec une programmation culturelle autour des enjeux « Science et Société » ;
• redonner au Muséum de la métropole la place qui doit être la sienne parmi les musées de sciences en France et en Europe.
Un projet architectural pour rénover, doubler les espaces et les rendre accessibles à toutes et tous
Les succès de fréquentation du Muséum enregistrés depuis 10 ans ont amené Nantes Métropole à proposer un grand projet de rénovation du bâtiment qui fêtera ses 150 ans en 2025. De nouvelles surfaces vont être créées pour accueillir davantage de public et dans de meilleures conditions. Avec ce nouveau projet architectural, l’espace ouvert au public passera de 2 200 m² à près de 3 900 m².
Les travaux sont prévus pour une durée de 2 ans à partir de 2025 et l’établissement rouvrira ses portes au public à l’horizon 2029. Durant les travaux, un programme d’expositions temporaires, d’animations et de spectacles sera proposé par le Muséum dans les 24 communes de la métropole.
Le projet architectural a pour but :
• de rénover un bâtiment vétuste qui ne respecte pas toutes les normes des équipements recevant du public. Le projet prévoit donc une remise en état de l’ensemble du Muséum ainsi qu’une accessibilité complète ;
• de doubler les surfaces ouvertes au public pour passer de 2 200 m² en 2022 à près de 3 900 m² à la réouverture. La fréquentation pourrait ainsi être doublée et passer de 160 000 visiteurs en 2022 à plus de 300 000 à l’horizon 2029 (dont 75 000 scolaires). Il n’est pas proposé de nouveau bâtiment : les surfaces nouvelles seront créées au sein même du bâtiment qui dispose de locaux vacants ou d’espaces mal configurés ;
• de proposer une nouvelle circulation des visiteurs en cohérence avec la narration et la composition des espaces du Muséum, dans la logique de proposer un voyage dans le temps depuis l’origine de l’Univers jusqu’à aujourd’hui. Le regroupement des espaces sera aussi un bénéfice pour les conditions de travail des agents du Muséum ;
• de transformer un bâtiment conforme à un nouveau positionnement lié à la transition écologique et aux enjeux environnementaux avec l’usage notamment de matériaux bio-sourcés.
Un dôme à valoriser
Les espaces seront organisés autour du dôme du Muséum qui surplombe l’amphithéâtre, espace aujourd’hui clos. Il s’agira, demain, de révéler ce dôme de qualité patrimoniale en le transformant en point de centralité pour desservir plusieurs espaces. Ouvert, il sera source d’une importante lumière au sein de l’établissement.
Le futur parcours « Habiter la Terre demain »
Une nouveauté : l’Agora des sciences
L’Agora des sciences, médiathèque tiers-lieu, constituera un nouvel espace créé pour être une interface entre les publics et les sciences. Les publics pourront y accéder librement afin d’obtenir l’information scientifique souhaité, aidés par des professionnels de bibliothèque qui puiseront dans les ressources disponibles. Le public pourra ainsi rencontrer des scientifiques issus du Muséum même, de l’Université ou des organismes de recherche que ce soit pour des recherches ou des renseignements personnels ou pour des programmes de sciences participatives développés par l’institution.
L’Agora sera définie comme un lieu à part entière pour faciliter l’accès aux sciences de tous les publics.
Des surfaces revues pour un nouveau parcours à destination des publics
Ces nouvelles surfaces seront à découvrir à travers 7 galeries, 7 alcôves, 4 arrêts sur images et 3 respirations. Les galeries conserveront l’esthétique exceptionnel du 19ème siècle, les alcôves bénéficieront d’une scénographie contemporaine. Les arrêts sur images feront appel à des dispositifs spectaculaires, immersifs et poétiques et les respirations, espaces ouverts dans les galeries, permettront d’accueillir des groupes de 15 à 20 personnes (médiation ou repos).
Surfaces actuelles | Surfaces futures | |
---|---|---|
Locaux ouverts au public Accueil Expositions permanentes Expositions temporaires Espace médiation Auditorium Bibliothèque et médiathèque > nouveauté : Agora des sciences |
2256m² 92m² 1142m² 287m² 108m² 147m² 260m² |
3858m² 421m² 2035m² 755m² 95m² 147m² 526m² |
Locaux administratifs et techniques | 1088m² | 1156m² |
Total surfaces | 3344m² | 5014m² |
Surfaces créées | 1156m² |
Calendrier prévisionnel :
• 23 juin 2023 : délibération du Conseil métropolitain ;
• automne 2023 : appel d’offre restreint ;
• printemps 2024 : résultat du concours de maîtrise d’oeuvre ;
• 28 juin 2024 : passage au Conseil métropolitain actant le choix de l'équipe architectes/scénographes
• 2024-2025 : conception ;
• 6 janvier 2025 : fin des activités du Muséum dans la partie anciennement "Hôtel de la Monnaie", rue Voltaire (vivarium, amphithéâtre, bibliothèque scientifique et médiathèque)
• 2025 : déménagement du Muséum, préparation du chantier et démarrage des travaux ;
• Après l'été 2025 : Fermeture du musée au public
• 2025-2027 : programmation « hors les murs » dans plusieurs communes de la métropole lors de la période de travaux ;
• horizon 2029 : réception des travaux et ouverture au public.
Une identité et un positionnement renouvelés pour un Muséum de notre siècle
Seul musée de sciences généraliste sur la métropole, il est moteur du développement de la culture scientifique, technique et industrielle. Après rénovation, les expositions permanentes de l’établissement proposeront un voyage dans le temps depuis les débuts de notre Univers jusqu’à l’Anthropocène sur une Terre que la vie habite depuis 3,8 milliards d’années. C’est cette vie, d’abord primitive puis de plus en plus évoluée, qui a façonné une biosphère unique que nous partageons avec tous les autres êtres vivants.
Ce nouveau parcours amènera le visiteur à comprendre au mieux les enjeux environnementaux et le placer en tant que citoyen actif et investi dans les transitions écologiques et sociétales.
Éduquer, sensibiliser aux enjeux environnementaux
Le Muséum aidera à comprendre, que ce soit pour les scolaires ou pour le public adulte, les phénomènes actuels d’un monde frappé par l’effondrement de la biodiversité et qui doit répondre à l’urgence climatique. C’est un projet pour une planète qui s’apprête à accueillir 10 milliards d’êtres humains et dont la question de l’habitabilité se fait chaque jour plus préoccupante. C’est aussi un projet pour une société dans laquelle les résultats de la science sont de plus en plus interrogés et remis en cause.
C’est pour ces raisons que le positionnement et l’identité seront renouvelés pour affirmer le Muséum comme :
• un établissement engagé et engageant, exemplaire en matière environnementale ;
• un espace accessible à toutes et tous, inclusif, familial et populaire ;
• un établissement qui raconte l’histoire de la Terre et son habitabilité par le vivant.
Il s’agira d’intéresser tous les publics et en priorité le public familial, de les émerveiller grâce aux outils du musée constitués en premier lieu par ses collections. L’esthétique d’un musée du 19e siècle sera préservée avec les galeries et matériaux tels que le bois, le verre ou le métal. Le soin apporté à la scénographie, le choix des objets, des spécimens, des installations concourront à une expérience de visite enrichissante, ludique et plaisante pour toutes et tous.
Un concours a été lancé pour confier le projet de restructuration du Muséum comprenant le volet architectural et scénographique.
Le jury a désigné Moatti & Rivière lauréat.
Le Muséum de Nantes a une formidable capacité à se réinventer depuis le 19ème siècle. Au cours des siècles et de ses diverses fonctions, le bâtiment a subi de nombreuses extensions, transformations et surélévations. Cet ensemble à valeur patrimoniale ne signifie pas pour autant qu’il est « intouchable » : restructurer un tel bâtiment, c’est certes en premier lieu transmettre aux générations futures l’héritage qu’il véhicule mais également savoir l’adapter à une nouvelle programmation et aux normes et enjeux d’un bâtiment du 21ème siècle dans le respect de son architecture et de son histoire. Les écritures scénographiques et architecturales du projet s’inscrivent ainsi dans le site existant avec une volonté de dialogue et non d’opposition avec les éléments emblématiques du site.
Moatti & Rivière propose ainsi un projet architectural, une expérience spatiale et muséographique unique de la connaissance, autour d’une scénographie qui conserve l’esprit du Muséum tout en proposant un nouveau parcours hybride. Le projet comporte également une Agora des sciences, interface entre le public et les Sciences – une médiathèque troisième lieu.
De nouvelles surfaces vont être créées pour accueillir davantage de public et dans de meilleures conditions. Avec ce nouveau projet architectural, l’espace ouvert au public passera de 2 200 m² à près de 4 000 m² ce qui permettra d'accueillir près de 350 000 visiteurs (190 500 en 2023) et de doubler le nombre d'objets et de spécimens présentés. Les travaux sont prévus pour une durée de 2 ans à partir de 2025 et l’établissement rouvrira ses portes au public à l’horizon 2028. Durant les travaux, un programme hors les murs d’expositions temporaires, d’animations et de spectacles sera proposé par le Muséum dans les 24 communes de la métropole.
L’enveloppe financière de l’opération est estimée à 46 M€ TTC.
Une exigence environnementale forte pour ce projet
La réhabilitation du Muséum de Nantes s’inscrit dans une démarche environnementale forte engagée par la Ville de Nantes tant par le choix de réhabiliter le Museum existant que par la politique de sobriété énergétique. La démarche intègre, en permanence, les préoccupations liées au développement durable afin de garantir l’atteinte de ces objectifs techniques et environnementaux.
Ainsi, les points forts du projet pour garantir l’atteinte de ces objectifs techniques et environnementaux sont les suivants :
• un recours massif aux matériaux biosourcés pour atteindre le niveau 1 du label biosourcé.
• une conception bioclimatique très performante couplée à des systèmes à haute efficacité : la nouvelle isolation et l’étanchéité à l’air très performante permettent de limiter les besoins énergétiques au minimum Une amélioration très nette de l’accès à la lumière naturelle grâce à la modification de l’enveloppe, et le repositionnement judicieux des bureaux et des espaces d’exposition acceptant la lumière naturelle. La création d’un nouveau volume central au Muséum doté d’une couverture en ardoise et en verrière partielle permettra d’amener lumière naturelle au centre de la Nef. Un juste équilibre sera ainsi proposé entre accès à la lumière naturelle, protection solaire, et espaces de collection ne pouvant être exposés à la lumière.
• une production d’énergie renouvelable in situ grâce à la mise en place de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture pour rendre les toits 100% utiles (avec une maintenance facile avec le regroupement de l’ensemble des équipements dans des locaux techniques en R-00 facilement accessibles et une technologie simple et éprouvée).
De nouvelles collections pour tous les publics
Le nouveau Muséum avec des surfaces d'exposition doublées permettra aux visiteurs de découvrir des trésors issus des réserves et jamais présentés avec :
• une galerie de botanique : herbiers historiques, graines, bois
• une galerie des champignons en céramique
• de nouveaux minéraux, gemmes et fossiles de nouvelles naturalisations
Et des surprises extraordinaires grâce à de nouveaux trésors en cours d'acquisitions...
Le projet muséographique se voudra très éducatif de manière à accueillir plus de scolaires et mettre les jeunes en relation avec la science. Ainsi, le Muséum à sa réouverture souhaite accueillir 70 000 enfants (contre moins de 20 000 aujourd'hui).
Pendant la fermeture, le Muséum continuera à vivre avec une programmation (expos, animations, conférences, débats...) culturelle à suivre sur les 24 communes de la métropole. Les premières actions menées dans ce cadre verront le jour à partir de la fermeture du musée.
Le projet architectural, une expérience spatiale et muséographique unique de la connaissance
Habiter la terre demain, apprendre, s’émerveiller, s’indigner, observer, agir.
Connaître et comprendre le lien des humains et non-humains sur la planète Terre, c’est les respecter et la préserver mieux. Le Muséum offre une expérience spatiale et muséographique unique de la connaissance.
La proposition de l'Agence Moatti & Rivière pour le Muséum de Nantes conserve et prolonge l’histoire de ce bâtiment, patrimoine nantais. Son rez-de-chaussée est un lieu urbain, un passage couvert aux aménités touristiques et résidentielles.
Ouverte et connectée à la ville, la Nef, un passage public couvert relie la rue Voltaire au jardin Louis Bureau, ilôt de biodiversité et miroir de la galerie de botanique du Muséum ouvert aux passants et aux habitants du quartier. Elle est synonyme d’hospitalité, d’inclusion, d’ouverture à la diversité, de partage. C’est un espace public où l’on s’arrête.
Dès l’entrée, la Nef ouvre une vision panoramique du Muséum. Un panorama sous la lumière naturelle retrouvée. Cette Nef relie les espaces d’expositions temporaires et permanentes, l’agora des sciences, les ateliers de médiation, l’auditorium, la boutique retrouvée à la fin de la visite.
Au centre de cette Nef, sous le Dôme rénové de l’ancien Hôtel de la Monnaie, l’accueil s’inscrit dans les traces de l’auditorium actuel. Le Dôme accueille sous un ciel de lumière naturelle contrôlée. Le soir, il devient lustre. De là, dans l’Agora des sciences, librement sans avoir à acquitter un droit d’entrée, le visiteur approfondit ses connaissances scientifiques et poursuit ses recherches. C'est un lieu de transmission, de socialisation et de vie. C'est une passerelle vers les sciences pour tous les publics.
Depuis la Nef, l’Escalier monumental en bois invite à élever le regard vers le ciel. Il conduit visuellement tout d’abord puis physiquement au deuxième étage, coeur muséographique du projet. Le bois s’enroule sur l’escalier et sur les garde-corps des passerelles, il est le fil conducteur du parcours, il habite le ciel des expositions. Ce coeur est un espace suspendu entre ciel et terre, sous une grande toiture, qui sert d’écrin aux nouvelles salles d’exposition des niveaux 2 et 3. Cette grande toiture couronne les façades en pierre des pavillons Est et Ouest. Elle prolonge sa géométrie dans le gabarit du bâtiment d’origine. Elle devient le visage urbain du Muséum rue Voltaire, signe de continuité et de renouveau.
Au 2ème étage en haut de l’escalier en bois, on retrouvera la salle des origines, elle aussi tout en bois qui abrite les thématiques centrales « Habiter la terre » et « Comparer les crises ». C’est sous une verrière zénithale à l’éclairage naturel contrôlé, dans l’imaginaire des salles de Muséum du 19ème siècle que débute la visite. À la fois cocon en bois et lieu de lumière, la salle des origines est un espace pour le passé, présent et futur, un lieu statique et un lieu des transformations, un lieu de déambulation et de réflexion qui permet de comprendre les enjeux de demain pour mieux « Habiter la terre ». C’est le point de départ de toute la visite du Muséum.
Les espaces de connaissance et d’expérience scandent le parcours, ils imprègnent le visiteur du monde de la terre et de son univers multisensoriel seul, en famille ou en groupe, néophyte, amateur ou spécialiste. Ici, architecture et scénographie proposent une expérience spatiale de la connaissance, des rencontres, des sons, des objets et des images.
Une scénographie qui conserve l’esprit du Muséum
La scénographie conserve l’esprit Muséum, et intègre ligne et attributs qui le caractérisent. La conservation des vitrines historiques guide le lauréat ; insuffler un air de famille à travers les différentes galeries lui semble une évidence. C’est le socle, la première strate de son intervention. Au-delà de la reconversion des espaces et supports muséographiques existants, une toute nouvelle écriture est proposée, c’est la seconde strate. Celle-ci viendra en résonance avec la première, parfois tout en effleurement, sobre et discrète, parfois tout en contraste, amenant surprises et questionnements.
Le parcours est une flânerie, au coeur des différents sujets, fait de rebondissement. Expérimenter, lire, écouter, voir, contempler, manipuler, s’inspirer, s’engager, mais aussi déconnecter… Le parcours est hybride, pluriel, tout d’abord, semi-guidé pour poser les grandes bases (les clés de lecture), puis progressivement plus libre. Le parcours muséographique alterne entre espaces ouverts et fermés, entre espaces dits “classiques”, les galeries, et micro-architectures plus étonnantes, les alcôves. Les zones ouvertes donnent à voir assez largement les espaces à arpenter ; les visiteurs s’orientent, trouvent leur place, lèvent les yeux, surplombent certaines zones, au sein d’espaces accueillants, propice aux échanges et aux rencontres. Les zones fermées plongent les visiteurs dans différents univers aux volumétries et aménagements variés.
Les postures varient suivant les outils de médiations disponibles ou face aux collections magnifiées, au sein d’espace et vitrines contrôlés. Le parcours alterne entre temps contemplatif ou plus actif afin d’offrir une liberté aux visiteurs et garantir l’usage et la compréhension au plus grand nombre. Les dispositifs de médiation font la part belle aux postures du visiteur. Ils mettent en jeu les sens, particulièrement le toucher pour ce qui concerne les moulages, et font appel à de nombreux scénarios. On révèle, on construit, on enquête, on observe l’invisible grâce à des dispositifs tangibles les plus low-tech possible. Les espaces de connaissance et d’expérience scandent mon parcours, ils m’imprègnent du monde de la terre et de son univers multisensoriel que je sois seul en famille ou en groupe, néophyte, amateur ou spécialiste. Ici, Architecture et scénographie proposent une expérience spatiale de la connaissance, des rencontres, des sons, des objets et des images.