Vénus, le monde perdu
Par Pierre Drossart, directeur du Lesia. Vénus est une planète étrange : atmosphère épaisse (100 bars), température infernale (460°C), gros nuages d’acide sulfurique, vents de 3600 km/h et tourbillons polaires instables. Les volcans ont remodelé son relief, le radar montre des structures volcaniques classiques ou fort étranges. Malgré ces mystères, comme l’activité volcanique ou l’époque de l’effet de serre qui explique l’état actuel, Vénus est restée en marge des missions spatiales depuis Magellan en 1990, à l’exception de Venus Express (2005) de l’ESA et Akatsuki, mission japonaise en orbite depuis 2016. Aucun atterrisseur ne s’est risqué depuis Vega 2 en 1985. Or, Vénus présente beaucoup d’intérêt pour les systèmes planétaires car notre Système solaire reste un cas particulier. La compréhension de l’atmosphère de Vénus est une étape clé pour nos modèles. La conférence fera le point sur les questions en suspens, et sur les futures missions qui exploreront Vénus dans la prochaine décennie.
De 21:00 à 23:00